Trois lierres supportant têtes et mains.
Le premier, « le rouge », s’est imposé comme l’illustration du silence forcé par la violence empêchant toute expression. Et puis à mesure que s’est étendu ce que l’on qualifie désormais de printemps arabe, le sens de ce travail est devenu manifeste : signifier le chaos politique, la dislocation humaine que provoque l’interdiction de parler. Il y a eu cet homme qui s’est immolé…
Seulement des têtes et des mains, à la fois agrippées et enserrées, pour centrer l’essentiel, avec une économie de moyens, pour marquer, de manière radicale, l’enfermement désarticulant les humains atteints en leur être.